La représentation sociale dans L’honneur de la tribu de Rachid Mimouni

Abstract

La littérature maghrébine dès sa naissance a occupé une grande place dans le champ littéraire universel. Cette place est le fruit d’un renfermement d’une classe d’intellectuels qui commenceront à s’exprimer dans la langue de l’occupant pour donner une perception de la réalité différente des clichés produits par les colons sur leur terre et leur culture. Les premiers romanciers nourris de la culture française ne posaient pas les vrais problèmes de leur société, ils se mirent à écrire des textes de fiction que les lecteurs de langue française lisaient avec admiration à l’exemple de : Caïd Ben Cherif, Myriam dans les palmes 1936. Les écrivains des années 50, Mouloud Mammeri, Mouloud Feraoun, Kateb Yacine… appelaient à la recherche d’une identité collective perdue en mettant en cause l’impérialisme colonial. Ceux d’après l’indépendance comme Malek Haddad et Rachid Boudjedra évoquaient les cicatrices de la guerre de libération et les problèmes d’adaptation au monde moderne. Alors que la génération des années 70 comme Nabil Farés traitent les problèmes de l’exil et la condition de la femme dans la civilisation musulmane.