Rôle des PGPR dans la protection de la tomate contre la pourriture grise due à Botrytis cinerea

Abstract

Les problèmes environnementaux, directement liés au développement de l'industrie chimique et à l'expansion des populations, ont constitué une menace majeure pour l'agriculture et obligé les scientifiques et les agriculteurs à développer des techniques physicochimiques pour maintenir une production alimentaire suffisante. Cependant, ces techniques sont perturbatrices, exigeantes en main-d'oeuvre et relativement coûteuses. Récemment, l'application du PGPR pour la biorestauration des sols et l'amélioration de la croissance et de la santé des plantes a reçu une attention considérable pour ses avantages écologiques rentables. Des bactéries comme celles appartenant aux genres Pseudomonas, Bacillus, Enterobacter, Arthrobacter, Azotobacter, etc. ont prouvé leur efficacité en tant qu’agent de lutte biologique, protégeant la tomate contre Botrytis cinerea, l’un des ravageurs fongiques les plus virulents au monde. L’importance de ces travaux vient du fait que la tomate est l’un des produits agricoles les plus consommés au monde, mais aussi du fait que les PGPR constituent une meilleure alternative aux produits chimiques nocifs utilisés en agriculture.