Etude d'alimentation électrique par caténaire de la gare ferroviaire de Beni Mansour, sur le projet Beni-Mansour/Bejaia

Abstract

L’électrification ferroviaire repose généralement sur la qualité de captage du courant électrique issu de l’interaction pantographe-caténaire, ceci reste l’une des majeures priorités technologiques du domaine aujourd’hui. Elle est relativement proportionnelle à la variation de la vitesse des trains, qui par conséquent peut engendrer des perturbations dans la gestion des circulations. La conception future de la caténaire nécessite donc une maîtrise par l’étude approfondie tant pour les phénomènes mécaniques des composants que pour la modélisation de la géométrie du couple pantographe-fil de contact. De plus, le captage du courant aux vitesses élevées nécessite un fil de contact présentant une flèche spécifique entre deux points de suspension consécutifs (portée). Des irrégularités se traduiraient par des discontinuités dans le captage de l'énergie électrique entraînant une dégradation prononcée du matériel (bande d'usure et fil de contact). Contrairement à l’alimentation par courant continu, le courant alternatif monophasé 50 Hz, d’une tension nominale de 25 KVa est largement utilisé sur les réseaux ferrés mondial. Elle est plus simple à mettre en oeuvre, ne nécessite des sous-stations électriques espacées que de 50 à 70 km et séparées par des sections de séparation de phases non alimentées (zone neutres), voire plus dans le cas de 2 x 25 000 V (les pertes d'énergie électrique étant inférieures à celles de caténaires alimentées sous courant continu) et celles-ci sont plus simples (pas besoin de redresser le courant ni de le lisser). Il s’ensuit un coût/kilométrique largement inférieur à celui de la caténaire 1 500 V.