Identité(s) et mémoire dans La religion de ma mère de Karim Akouche

Abstract

Ces dernièresannées, lalittératuremaghrébine d'expression française, la littérature algérienne en particulier, a connuunnouveausouffle, tantsurleplanthématiquequesurleplande l'écriture. Cebouleversementnouspermet aujourd'hui d'assister à une nouvellelittératuresoustoutessesformes, une esthétiquerenouveléequiréserve une part au faitmaisaussià l'argumentation, àladénonciationdespratiquessocialescomme l'injustice, labureaucratieetlesquestions identitaires. C'est donc une nouvelleécriturequimarquesadistanceavecles mœurs traditionnelles, aveclediscoursdupasséetaveclalittératureàcritèresidéologiques. Autrementdit, il s'agit d'une écriturederuptureetderenouvellement. Cette littératureestportéepar une nouvelle génération dejeunesécrivainsmotivésàproposerdenouveauxtextesquirépondentàleursrêves. Lesécrivainsquiaimentlajustice, ladémocratieetlaliberté d'expression se libèrent des carcans imposésparlecontexte sociopolitique danslequelils vivent. C'est une littératureportéepar une jeunesserêveusequiestprêteàbrisertouslestabous, àcommencerpar « l'héritage colonial », quiestimequelefrançaisne suffit pasàraconterlaréalitéde l'Algérie. C'est danscesens qu'une nouvelle génération a décidé d'écrire dans cette langue.