Analyse sémiologique des célébrations des joueurs de football

Abstract

Pour célébrer un but, certains footballeurs dansent, courent, sautent dans tous les sens ou retirent même leurs maillots. Pour d’autres, comme Alessandro Florenzi, la célébration d'un but est avant tout un moment de partage. Ce jeune milieu de terrain italien joue pour le club de l’AS Roma. Le 21 septembre 2014, lors de la troisième journée du championnat italien, Rome affrontait l’équipe de Cagliari à domicile. Cette rencontre s’est soldée par une victoire nette de deux buts à zéro pour le club de la Louve. Cependant, les spectateurs du stade olympique de Rome et les amateurs de football en général se souviendront surtout de la célébration d’Alessandro Florenzi. À 23 ans, Florenzi a livré une prestation remarquable, offrant une passe décisive pour l’ouverture du score à la 11eminute, puis inscrivant un second but deux minutes plus tard. Après avoir marqué, il a couru vers les tribunes, escaladé les barrières du stade pour rejoindre sa grand-mère, l’embrassant et la prenant dans ses bras. Ce geste émouvant a touché tout le stade