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Titre: L’écriture picturale au service de la mémoire dans A bout de rêves de Slimane SAADOUN.
Auteur(s): AIT KACI, Flora Thiziri
Mots-clés: L’écriture picturale au service de la mémoire dans A bout de rêves de Slimane SAADOUN
Date de publication: jui-2025
Editeur: جامعة آكلي محند اولحاج بالبويرة
Référence bibliographique: جامعة آكلي محند اولحاج بالبويرة
Résumé: L’écriture picturale, entendue comme une manière de faire apparaître des images par les mots, est un procédé ancien dans l’histoire littéraire, mais ses formes et ses fonctions ont évolué au fil des siècles, en lien avec les esthétiques dominantes et les rapports entre les arts. Dans l’Antiquité déjà, la rhétorique enseignait l’ekphrasis1, figure consistant à décrire une oeuvre d’art ou une scène avec une telle précision que le lecteur pouvait la visualiser. Ce goût pour la description visuelle se retrouve au Moyen Âge dans les enluminures textuelles et les récits chevaleresques, où le détail iconographique servait à magnifier l’univers narratif. À la Renaissance, avec l’humanisme et la redécouverte des arts visuels, les écrivains s’inspirent de plus en plus des tableaux pour structurer leurs scènes, tant sur le plan spatial que symbolique. C’est toutefois au XIXᵉ siècle, avec le romantisme puis le naturalisme, que l’écriture picturale prend un tournant décisif. Les romantiques comme Chateaubriand ou Hugo chargent leurs descriptions d’une intensité émotionnelle et esthétique où la nature devient tableau. Les naturalistes (Zola en tête) utilisent une écriture très visuelle pour représenter le réel dans ses moindres détails, souvent avec une ambition quasi photographique. L’influence de la peinture impressionniste se fait aussi sentir : chez Maupassant, chez Proust, l’image n’est plus seulement descriptive mais devient atmosphérique, suggestive, subjective. Au XXᵉ siècle, avec l’émergence du cinéma et de la photographie, l’écriture picturale se transforme encore. Elle devient plus fragmentaire, rythmée, mobile, influencée par le montage, la focalisation, le cadre. Les écrivains modernes et contemporains, de Faulkner à Claude Simon, de Marguerite Duras à Leïla Sebbar, utilisent l’image comme support d’une mémoire intérieure, d’une conscience en mouvement. L’écriture ne cherche plus seulement
Description: L’écriture picturale au service de la mémoire dans A bout de rêves de Slimane SAADOUN
URI/URL: http://dspace.univ-bouira.dz:8080/jspui/handle/123456789/18631
Collection(s) :Mémoires Master

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