Valorisation des extraits de feuilles du figuier ficus carica.(1997)et leur application dans l'industrie des corps gras.

Abstract

Ce travail s’inscrit dans le cadre de la valorisation des extraits des feuilles du figuier Ficus carica, largement cultivé dans l’agriculture de montagne en Algérie, en tant qu’antioxydants en vu de les appliquer dans l’industrie des corps gras. Deux méthodes ont été utilisées pour l'extraction des composés phénoliques; par macération et par soxhlet à partir de deux variétés de figuier, l’unifères et la bifère.Afin de déterminer la teneur en polyphénols et en flavonoides par extrapolation, sont utilisées deux solutions modèles de composés appartenant à des familles phénoliques distinctes (solutions d’acide gallique et de quercetine).La méthode appliquée pour évaluer leur activité antioxydante est celle du piégeage des radicaux libres à l'aide du DPPH*. Les propriétés antioxydantes ont été mesurées et mises en évidence par la concentration IC50. Un essai de formulation de smen enrichis avec des composées phénoliques de Ficus carica à la place des additifs de synthèse (vitamine A, E et le grendox) a été expérimenté, et l’évaluation de la stabilité oxydative a été déterminée en calculant l’indice de peroxyde.Les résultats indiquent que la méthode soxhlet permet un meilleur rendement en composés phénoliques et en flavonoides, et la variété unifère est plus riche en polyphénols par rapport à la variété bifère.La réduction du radical DPPH* augmente avec l’augmentation de la concentration de l’extrait des feuilles du figuier, avec un IC50 de 3.8 mg/ml.L’indice de peroxyde de smen calculé après l’incorporation des composés phénoliques du figuier à 50 °C indique une oxydation de la matrice alimentaire. La richesse du figuier en quantité élevée d’antioxydants de biophénols est une perspective à exploiter dans l’industrie agro-alimentaire afin de garantir la sécurité alimentaire et de préserver la santé de consommateur.