Contribution de l’étude de Fusariose et l’Alternariose en vue d’une lutte biologique dans la région de Bouira

Abstract

Le contrôle des microorganismes phytopathogènes par des pesticides présentent des inconvénients pour l’homme et l’environnement auxquels s’ajoute le risque d’apparition de nouveaux pathotypes résistants. Certains microorganismes peuvent servir d’excellents agents de lutte biologique contre les maladies cryptogamiques. Notre étude porte sur l’isolement des souches de l’alternariose et de la fusariose a partir des échantillons de plante de pomme de terre dans la région de Bouira présentant les symptômes des maladies, et évaluer l’activité antifongique dans un cadre d’une éventuelle lutte biologique, des trois souches bactérienne appartenant au genre Bacillus : Bacillus thuringiensis B1 et BeN1 et Bacillus cereuse B10 in vitro vis-à-vis des espèces de Fusarium roseom et d’Alternaria solina isolé et identifier. L’étude du pouvoir antagoniste du bacille mésophile in vitro s’est basée sur sa capacité à inhiber à croissance des moisissures phytopathogènes. La meilleure activité antifongique est celle de Bacillus cereus (B10) sur Alternaria solani avec un taux d’inhibition de 44 %, et Bacillus thuringiensis (B1) sur Fusarium roseom avec un pourcentage d’inhibition de 13, 54 %. Les souches de Bacillus mésophile sont intéressantes, elles peuvent être utilisées comme un bon agent de lutte biologique.